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Histoire ancienne de Saint-Malo-en-D. (58) |
Les Satiats en 2010 (Saint-Malo) |
Les structures - L'histoire - Les hommes - Les archives - Les lieux - Les sources |
1) Structures administratives sous l'Ancien Régime Intendance : Bourges (mais élection de Gien et généralité d'Orléans jusqu'en 1696) Election : La Charité (mais élection de Gien et généralité d'Orléans jusqu'en 1696) Subdélégation : Donzy Grenier à sel : Cosne Coutume : Auxerre Parlement : Paris Bailliage : Auxerre Gouvernement : Nivernais Diocèse : Auxerre Archidiaconé : Auxerre Doyenné : Varzy Vocable : Saint Malo Présentateur : Prieur de Cessy-les-Bois 2) Démographie ancienne Avant la Révolution, les dénombrements n'indiquaient pas le nombre d'habitants mais de feux dans la commune.Un feu était une cellule familiale élargie qui pouvait compter six ou sept personnes. 1665 : 55 feux 1709 : 50 feux (dénombrement Saugrain) 1713 : 39 feux 1720 : 40 feux (dénombrement Saugrain) 1725 : 43 feux et 133 gabellants 1726 : 46 feux et 147 gabellants 1738 : 44 feux 1762 : 72 feux 1779 : 89 feux 1783 : 97 feux 1786 : 70 feux et 206 gabellants 1789 : 72 feux et 204 gabellants 1789 : 68 feux |
1) Dates - IVe siècle ? - Malo aurait été un combattant de la légion thébéenne, dont les milliers de soldats furent massacrés, sur ordre des autorités romaines, en l'an 302, près du lac Léman. Malo serait mort en martyr dans le Nivernais, où il aurait tenté de se cacher. La paroisse de Saint-Malo pourrait perpétuer son souvenir (voir Du nom de Saint-Malo). - 1152 : Mention des églises Sancti Christofori (Cessy-les-Bois) et Sancti Machuti (Saint-Malo) dépendant du prieuré de Cessy-les-Bois. - XIVe siècle : Première mention connue du village de Saint-Malo. - 1535 : Seconde mention du nom Sanctus-Macutus (pouillé d'Auxerre). - 1538 : Troisième mention du nom Sainct-Malo-les-Boys (collection de documents originaux de M. Canat de Chizy). - 1737 (nuit du 27 au 28 septembre) : Grave incendie au village. - 1790 : Conflit entre le syndic (ancêtre de notre maire) et les religieux de Bourras - dont il est le fermier -, le premier accusant les seconds de pillage et brigandage de bois. Le prieur de l'abbaye explique alors que sa communauté manque absolument de tout, qu'elle n'a ni pain, ni vin, ni aucune ressource, que sa détresse est telle que lui et ses confréres ne savent pas comment et avec quoi vivre. - 11 février 1937 : La commune prend le nom de Saint-Malo-en-Donziois. 2) Vestiges archéologiques Selon l'ouvrage Le Patrimoine des communes de la Nièvre, des photographies aériennes ont permis de repérer une plate-forme rectangulaire, au sud-ouest de Beauchot, constituant peut-être une enceinte protohistorique [âge des métaux : deux derniers millénaires avant J.-C.] et des tuiles romaines ont été découvertes au lieu-dit Les Tailles, près d'un ferrier. (A. Bouthier) |
1) Seigneurs - 1545 : Fr. de Fontenay, seigneur de Cessy et de Saint-Malo - 1652 : messire Roger de Rabutin, seigneur de Cessy, Saint-Malo, Vielmanay et autres lieux... - 1655 : messire François de GUIBERT, chevalier, conseiller, maistre d'hostel ordinaire de sa majesté, seigneur de Chantereine, Bouhy, Cessy-les-Bois, Vielmanay, St-Malo, Colméry et autres lieux... - XVIIIe siècle : abbé de Bourras 2) Militaire reçu à l'Hôtel des Invalides (Paris) - 1707 : Jacques Fleurion dit St Malo, âgé de 42 ans, natif de St Malo dioceze d'Auxerre, cavalier du Sieur Descars, Regiment du Maine cy devant Du Bordage, ou il a servi 20 ans, portez par son certificat, a perdu l'oil droit et est fort incommodé de l'autre par une fluxion qui luy est venüe dans le service ce qui le met hors d'estat de le pouvoir continuer, et est catôlique. cavalier. Le 23 Mars 1707 il est decedé. Les militaires reçus à l'hôtel des Invalides (1673 - 1793) 3) Assemblées d'habitants A l'issue de la grand-messe, le dimanche, la plus grande et saine partye des habitants se réunissait à le demande du syndic, pour élire, par exemple, les collecteurs d'impôts de l'année suivante. - 1654, 1656 : apparemment, les assemblées réunissent habitants de Saint-Malo et de Cessy 4) Figures locales - Jacques Carpentier de Marigny (1615-1670), prieur de Cessy, Saint-Malo, Vielmanay - François de Huybert, seigneur de Saint-Malo, Colméry, Vielmanay et autres lieux (XVIIe siècle) - Jean- Louis FROMONT, 36 ans, bernardin de l'abbaye de Bourras, connut un destin tragique. Il fit partie des 61 prêtres nivernais déportés en 1794. Il mourut le 1er avril 1794 dans des conditions épouvantables (on se reportera avec profit à la page consacrée au curé de Vielmanay de l'époque, François-Augustin Marille, compagnon d'infortune de Jean-Louis Fromont). - P. COCHEUX, 21 ans, né à Saint-Malo, charcutier à Pouilly, condamné et exécuté le 21 juin 1794. 5) Saint-Malo et ses habitants Tout ce que vous cherchez sur ce site : moteur de recherche interne Les hameaux de Saint-Malo et leurs habitants aux XVIIe et XVIIIe siècles (mise à jour régulière) Saint-Malo avant la Révolution : annuaire des métiers (mise à jour régulière) 9 janvier 1664 : première mention du patronyme CENDRE (baptême de Vincent Cendre) |
1) Saint-Malo : vues d'hier et d'aujourd'hui |
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Bourras |
Bourras |
Le Beauchot |
Le Beauchot |
Le Beauchot |
Le Beauchot |
Le Bourg |
Les Moiriers (?) |
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2) Hameaux, écarts et lieux-dits (entre parenthèses : le nombre d'habitants en 1895) Le Beauchot, hameau (108) - La Bergerie, ferme - Bourras, hameau - Les Carrés, hameau (144) - Le Domaine-Neuf, ferme - Les Gardes, hameau - Les Métairies, hameau - Les Ponteaux, hameau (61) - Les Potiers, hameau (90) - Les Satiats, maison isolée. 3) Noms de lieux à Saint-Malo (source : cadastre de 1934 et divers) - Aupins (les) - Barbier (la) - Beauchot (le) - Bergerie (la) - Bois de Foux - Bois des Gardes - Bois du Palais - Bourg (le) - Bourras l'Abbaye - Bredairies (les) - Brûlies (les) - Cabarats (les) - Carmelle (la) - Carré Rouge (le) - Carrés (les) - Champ de la Cabanne - Champ de la Chagnerie - Champ de la Chaume - Champ de la Croix - Champ de la Frasse - Champ de la Vallée - Champ de l'Etang - Champ de la Miance - Champ de la Marnière - Champ des Oies (le) - Champ du Bon Noyer - Champs Barbet - Champs de la Pointe - Champs de la Rouesse - Champs de sous les Vignes - Champs des Chaumes - Champs des Gros Chênes - Champs Fureaux - Champs Guelats - Champs Maréchaux - Champs Robin - Charmes (les) - Charmées (les) - Chaume des Champs Paget - Chaume des Chétifs Prés (la) - Chaume des Potiers (la) - Chétifs Prés (les) - Chétives Vignes (les) - Crot du Grand Lac (le) - Dérachis (les) - Derrière les Vergers - Dessertis (les) - Domaine des Gardes - Domaine Neuf (le) - Echos (les) - Enclos (les) - Eronces (les) - Fours (les) - Goulot (le) - Grand Champ (le) - Grande Chaume (la) - Grande Quenouille (la) - Grandes Chaumes (les) - Grandes Rayes (les) - Gros Buissons (les) - Lac Mège (le) - Métairies (les) - Millots, les (1644) - Monchins (les) - Montbois - Moulin à Vent - Moutonnerie (la) - Onze Bosselées (les) - Patureau des Grands Champs - Petit Champ (le) - Petite Quenouille (la) - Petites Maisons (les) - Petits Champs (les) - Petits Poiriers (les) - Pièce de Dreigny (la) - Pilons (les) - Places (les) - Planchettes (les) (1685) - Poiriers de Bouillé (les) - Pontots (les) - Potiers (les) - Prés Agassons - Prés Brulés - Prés de la Chaussée - Prés de la Fontaine - Prés des Tranches - Prés du Moulin - Prés Goy (les) - Prés Jacquets (les) - Prés de la Planche (les) - Prés Moutots (les) - Prunelières (les) - Riau (le) - Satiats (les) - Taillis Derrien - Terres Fortes (les) - Trembles (les) - Vallée (la) - Vallée des Sillons - Vallée du loup - Vergers (les) - (orthographe conforme au document original) 4) Du nom de la commune 5) L'habitat paysan A quoi pouvait bien ressembler la chaumière paysanne au XVIIe siècle? Voici la description de celle d'Edme Cendre, manoeuvre aux Carrés en 1668. Il s'agit d'une maison, assize au vilage des Carréz de s[ain]t malo, consistant en une chambre, chaufoir, une grange et une estable y attenante, verger, jardin, cheneviere, aisances, appartenances et dependances desdits bastimants. Le chauffoir est la pièce principale de la maison paysanne ; il n'est bien sûr pas carrelé et ne reçoit la lumière que par deux petites fenêtres carrées, l'une au midi, l'autre au nord ; c'est une pièce très spacieuse mais sombre ; c'est là qu'on fait la cuisine, qu'on mange, qu'on reçoit, que se concluent les marchés, mais c'est aussi la chambre du maître (d'après H. Dussourd). Une chènevière est le champ où croît le chanvre, grâce auquel le paysan produit des fibres textiles. ancienne abbaye de Bourras - juillet 2003 L'abbaye de Bourras fut fondée le 8 septembre 1119 par Hugues de Thil, seigneur de Champlemy, et sa femme, Alix de Montenoison. Elle fut la "première fille" de l'abbaye de Pontigny. Bourras fut le lieu de la sépulture des seigneurs de Montenoison, à l'exception de ceux qui furent comtes ou ducs de Nevers. L'abbaye est incendiée vers 1570 par l'armée des lansquenets de Wolfgang, venue de Bourgogne et se dirigeant vers La Charité, ravageant toute la région sur son passage. En 1790, l'abbaye ne compte que trois religieux (bernardins) - dont l'un - Louis Froment - connaîtra un destin tragique. La maison abbatiale est alors composée d'une cuisine, un office, une piéce servant de lavoir, salle à manger, deux cabinets sallon de compagnie, piéce où était la bibliotéque, une chambre et son cabinet, vestibule où est un escalier en pierre garni d'une rampe de fer, sur le pallier dudit escalier un cabinet entre sol. Dans le haut un grand corridor, quatre chambres et cinq cabinets grenier sur les chambres cave sous la maison ; une boulangerie au dessus d'icelle, deux cabinets, à coté deux poulailliers ; un pressoir et deux caves, trois écuries, une grange et cinq toits. (...) un batiment étant autrefois léglise et la sacristie le cloitre pour aller à la dite eglise et le terrein qu'il renferme... L'histoire de l'abbaye est l'objet d'une longue notice, signée de Marcel Bonté, dans le numéro 32 du bulletin de la Société Scientifique et Artistique de Clamecy (1957). |
- Paroisses et communes de France - Nièvre - Philippe CANU - Editions du CNRS - 1979 - Carte archéologique de la Gaule - La Nièvre - Hélène Bigeard - 1996 - Archives départementales de la Nièvre (Nevers) / Bibliothèque nationale de France |
contact avec personne susceptible de me faire visiter les Satiats, toute vue ancienne ou originale de la commune (libre de droits), tout document antérieur à la Révolution (déplacement assuré !), le cahier de doléances (1789), le mariage Nicolas Cendre & Madeleine Gravier vers 1715. |
Dernière mise à jour le 23 janvier 2024.