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Histoire de l'hôtel de France Châteauneuf-Val-de-Bargis
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L'hôtel de France
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L'hôtel de France se trouvait dans la Grand-Rue de Châteauneuf. S'il a depuis longtemps fermé ses portes, le bâtiment existe toujours, aisément reconnaissable à son balcon, ses consoles, sa glycine et son élégance. Cette page, qui ne prétend pas avoir fait le
tour de la question, s'intéresse à son histoire ou, plus
exactement, à l'histoire du bâtiment qui l'a abrité. Elle est
évolutive. |
Autre photo de la Grand-Rue. L'hôtel est à droite. Un groupe d'hommes est assis près de l'entrée. A la même hauteur, sur le trottoir d'en face, se tient un groupe de femmes, toutes debout. |
1664 Première
mention d'un hôtelier à Châteauneuf, le sieur La Jeunesse 1750 Le bourg de Châteauneuf ne compte qu'une trentaine de maisons, toutes situées à l'ouest de l'église. Le "haut du bourg", grosso modo tout ce qui entoure la mairie, n'existe pas. Le
bourg compte une auberge et, au moins, trois cafés. L'un de
ces établissements se signale aux passants par une fleur de
lys et l'autre par un bouchon. A l'emplacement de
l'hôtel de France : un cabaret. Le nom du cabaretier reste
incertain : Jean Picolet ou François Pic. Tous les deux jouent
un rôle de premier plan, à Châteauneuf.
Louis Salmon, cabaretier, devient propriétaire du bâtiment, qui se présente ainsi : une cuisine, une grande chambre, deux cabinets, boulangerie, grange écurie, pressoir, une cave, un appentis servant de sellier, cour refermée de murs, un jardin et un verger... le tout contenant environ dix ares. A noter : il n'est pas question de grenier et, donc, d'étage. La Grand-Rue n'est pas encore pavée ni l'église reconstruite. Le bourg en 1929 (Archives départementales de la
Nièvre)
Le cabaret reste entre les mains de la famille Salmon, de père en fils : Louis, puis Pierre, puis Jules Salmon.
Elargissement du chemin de Châteauneuf à Donzy.
Date à laquelle le
mot hôtel apparaît dans les archives. On peut donc
supposer que le bâtiment que nous connaissons aujourd'hui a
été construit avant cette date, en remplacement de l'ancien
cabaret.
Alexandre Robillot, aubergiste, semble occuper les lieux.
En quelle année l'hôtel de France a-t-il fermé ses portes ? Nous l'ignorons. |
Bibliographie et sources * Archives
départementales de la Nièvre |
Contributeurs - André Devallière, Jean-Paul R. En 2007.
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Page créée le 15 mars 2020. Dernière mise à jour le 6 juin 2020.
© Cahiers du val de Bargis